C’EST une matinée transparente. Elle coule
Dans l’odeur des étés.
Elle frôle ma peau. Elle est humide
Et elle accepte celui qui la touche sans poser des questions,
Comme un poisson rouge
Qui glisse entre les mains,
Qui tombe et qui barbote,
Et qui ouvre ses branchies pour que la mer y entre,
ET c’est la mer
Avec un amour inconnu.
Traducción al francés de Diego Morales
Foto de Lucien Clergue
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Peces de colores
ES transparente la mañana. Fluye/ con el olor de los veranos. / Roza mi piel. Es húmeda /y acepta a quien la toca sin preguntas,/como a un pez de colores/que se resbala entre las manos,/ que cae y chapotea,/y abre sus branquias para que entre el mar, /y es mar/con un amor desconocido. (Allí donde no estuve. Rialp. 2004)
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